Gandalf a une explication à donner

Messages : 51 Date d'inscription : 12/04/2008

Gandalf venait de quitté ses fonctions au sein des Légions de Bârat-Dûr. La guerre contre l' Echiquier avait épuisé sa patience. Mais il était à présent soulagé. Il était libre d'aller où bon lui semble, sans avoir de compte à rendre. Il demanda si il était possible de lui fournir une salle, car il avait une déclaration à faire. Une fois cette pièce obtenue, il s' y rendit et attendit qu 'elle se remplisse un peu.

Seigneurs des Gardiens, je vous salue.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Gandalf, régent du Royaume des Elfes, ancien chef des Légions de Bârat-Dûr. Je viens de quitté ce clan, qui n'a aucune âme, aucune vie, aucune organisation. Pourtant, durant des semaines j' ai tenté de motiver les membres pour qu'ils donnent vie à cette alliance, mais ce fût peine perdue. Avant de les quitter, j'ai mis fin à la guerre contre l' Echiquier, car une alliance ne mérite pas de se battre contre des fantômes.

Je suis donc aujourd'hui indépendant. Saladin m'a souvent proposé de vous rejoindre, et après de longues réflexions, j' ai accepté sa proposition. Je vous demande donc de m'accueillir chez vous.

Gandalf prit place sur un siège en attendant une réponse.n

On l'avait prévenu, qu'un haut dignitaire venait d'arriver à l'ambassade, et vu la description qu'on le lui en avait fait, nul doute que c'était bien son allié, son ami, Gandalf. Son allure, sa prestance et sa bienséance le trahissait ! Ca lui faisait chaud au coeur de le recevoir dans sa capiltale. Mais quand on lui signifia la raison de sa venue, Alyrion se figea... comment était ce possible ? Il hella les pages qui l'entouraient et leur fit demander son costume d'apparat, celui réservé aux plus grandes cérémonies, celui aux couleurs des Gardiens de la Forêt avec un écusson qu'il avait fait brodé discrétement de fils d'or, à l'endroit du coeur... un ecusson qui pouvait passer inaperçu parmi les broderies et motifs de l'étoffe mais sur lequel, en s'approchant de près, de très près, on pouvait y distinguer les armoiries d'Arboria...ceux d'Alarion...
C'est ainis qu'il pénétra dans l'ambassade et comme il l'aurait fait avec un proche, il étreignit Gandalf :

Mon ami ! Mais que vous arrive-t-il là ? Mais sachez que vous êtes le bienvenu ici !!! les portes des royaumes des Gardiens de la Forêt, vous sont grandes ouvertes ! C'est un réel plaisir de vous accueillir parmi nous, une personne d'une telle qualité comme vous, mon ami, c'est naturel que votre place soit parmi nous. c'est même un honneur. Franchement, je ne comprends pas qu'une Alliance n'est pu vous retenir... franchement, un gachis....Enfin, c'est le destin qui nous réunit, gageons qu'il nous préserve du pire et qu'il nous réserve le meilleur entre nous. Mais ne restons pas ici, je vais de ce pas vous faire vister le palais...

Et Alyrion entraina Gandalf, tout en discutant chaleureusement...

Messages : 51 Date d'inscription : 12/04/2008

Gandalf suivait de près Alyrion. Il était très touché de l'accueil que ce dernier lui avait réservé. Il eut à ce moment une pensée envers Alarion. Il n' avait pas eu l'occasion de le connaitre plus que ça, mais il lui vouait une amitié sans faille. Alyrion avait eu le courage et la force de lui succéder. Dans son costume d' apparat, Alyrion avait une prestance et une aura imposantes. Il imposait le respect. Sa voix était particulièrement douce, agréable et reposante. Rien à voir avec le Alyrion qu'il avait accompagné en guerre. Ils déambulèrent dans le Palais. Gandalf connaissait déjà la partie dite publique, ouverte à tous. Il s'y était déjà présenté quelques fois pour converser avec ses amis. Mais la partie privée était paradoxalement différente. L' architecture était d'une beauté sans nom, mélant style baroque et contemporain. D' ordinaire le mélange ne faisait pas bonne figure, mais ici, tout était harmonieux, parfaitement travaillé, pour surprendre, pour étonner. Ayant fait le tour du Palais, Alyrion invita Gandalf à se rafraîchir le gosier à la taverne.

Mon ami Alyrion, Je vous remercie pour cette visite. Vous avez un Palais hors du commun. Et pour vous remercier de votre accueil, je vais demander à mes hommes d' apporter à votre QG des ressources.

Prenant un verre d'un alcohol qu' il ne connaissait pas, il le leva et dît

Alarion, aujourd'hui toutes mes pensées sont envers vous.

Il but une gorgée, et sentit le liquide descendre sa tachée, lui brulant un peu les parois, et laissant remonté un petit de reviens-y, comme cela se disait en son royaume.